Un peu d’histoire...
Dès 1234, des frères dominicains venus d’Avignon fondent à Nice un couvent aux portes de la vieille ville, à l’emplacement de l’actuel palais de justice. La place du palais de justice est encore connue aujourd’hui sous le nom de place Saint-Dominique.
Au XVème siècle, le couvent ouvre une Ecole de théologie qui dispose d’une bibliothèque bien fournie.
En 1792, les troupes françaises entrent à Nice et dispersent les communautés religieuses. Après divers usages, église et couvent dominicains sont détruits vers 1880. Seul le mobilier de la sacristie est épargné : il est décoré de portraits de saints dominicains. Il est installé dans la sacristie de la cathédrale Sainte-Réparate.
C’est en 1939 que Mgr Rémond, évêque de Nice, rappelle les frères dominicains et leur confie l’église des Minimes, déjà connue dès 1838 sous le nom de “Paroisse Saint-Dominique”.
L’église est un bel exemple de l’architecture baroque piémontaise du XVIIIème siècle. Sa construction s'est étalée de 1733 (pose de la première pierre le 21 décembre 1733) à 1773 (achèvement de la façade). Ce fut à l'initative des frères Minimes, vraisemblablement sous la direction de Bernardo Vittone. Selon le Dr. Albin de Cigala, la bénédiction solennelle de l'église "achevée" aurait eu lieu le 30 septembre 1750.
La façade est probablement l’oeuvre de Pietro Bonvicini. Elle se distingue par ses motifs d’architecture à rocaille. Au-dessus du portail et sous le fronton, un médaillon et une gloire portent la devise des Minimes: “Charitas” (“Charité”). Elle a été restaurée en 2004. D’autres travaux sont envisagés.
En entrant on trouve un long vaisseau de 33 mètres, aux extrémités parfaitement symétriques.
A droite en entrant, dans la première chapelle, un tableau, sans doute le plus remarquable de l’église, dans le style de Van Loo (Nice, 1705 - Paris, 1765). Il évoque, dans sa partie haute, la dernière communion de Saint Benoît, et dans sa partie basse, la communion du doge Amiconi au milieu de ses conseillers.
A gauche, à mi-hauteur de la nef, une sculpture de S. Dominique signée Henri Blattes (Nice, 1949) et, dans la deuxième chapelle ou “chapelle du Rosaire”, une Madone en bois du XVIIIème siècle, encadrée d’un tableau de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth à gauche et d’un tableau de l’Annonciation à droite. Les stalles et la chaire sont de l’époque Restauration.
Au-dessus du maître-autel, un grand tableau représente le Triomphe de S. François-de-Paule (1416-1507), fondateur de l’Ordre des Minimes. De part et d’autre, quatre scènes tirées de la vie de S. Dominique, par Olivotto Gastaldi (1934) : Dominique rend la vie à un jeune homme, il reçoit le Rosaire des mains de la Vierge, le ciel lui fournit un denier pour payer son passage, les apôtres Pierre et Paul lui remettent le bâton de pasteur et le livre des Ecritures sur les paroles : “Va et prêche!”
Dès 1234, des frères dominicains venus d’Avignon fondent à Nice un couvent aux portes de la vieille ville, à l’emplacement de l’actuel palais de justice. La place du palais de justice est encore connue aujourd’hui sous le nom de place Saint-Dominique.
Au XVème siècle, le couvent ouvre une Ecole de théologie qui dispose d’une bibliothèque bien fournie.
En 1792, les troupes françaises entrent à Nice et dispersent les communautés religieuses. Après divers usages, église et couvent dominicains sont détruits vers 1880. Seul le mobilier de la sacristie est épargné : il est décoré de portraits de saints dominicains. Il est installé dans la sacristie de la cathédrale Sainte-Réparate.
C’est en 1939 que Mgr Rémond, évêque de Nice, rappelle les frères dominicains et leur confie l’église des Minimes, déjà connue dès 1838 sous le nom de “Paroisse Saint-Dominique”.
L’église est un bel exemple de l’architecture baroque piémontaise du XVIIIème siècle. Sa construction s'est étalée de 1733 (pose de la première pierre le 21 décembre 1733) à 1773 (achèvement de la façade). Ce fut à l'initative des frères Minimes, vraisemblablement sous la direction de Bernardo Vittone. Selon le Dr. Albin de Cigala, la bénédiction solennelle de l'église "achevée" aurait eu lieu le 30 septembre 1750.
La façade est probablement l’oeuvre de Pietro Bonvicini. Elle se distingue par ses motifs d’architecture à rocaille. Au-dessus du portail et sous le fronton, un médaillon et une gloire portent la devise des Minimes: “Charitas” (“Charité”). Elle a été restaurée en 2004. D’autres travaux sont envisagés.
En entrant on trouve un long vaisseau de 33 mètres, aux extrémités parfaitement symétriques.
A droite en entrant, dans la première chapelle, un tableau, sans doute le plus remarquable de l’église, dans le style de Van Loo (Nice, 1705 - Paris, 1765). Il évoque, dans sa partie haute, la dernière communion de Saint Benoît, et dans sa partie basse, la communion du doge Amiconi au milieu de ses conseillers.
A gauche, à mi-hauteur de la nef, une sculpture de S. Dominique signée Henri Blattes (Nice, 1949) et, dans la deuxième chapelle ou “chapelle du Rosaire”, une Madone en bois du XVIIIème siècle, encadrée d’un tableau de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth à gauche et d’un tableau de l’Annonciation à droite. Les stalles et la chaire sont de l’époque Restauration.
Au-dessus du maître-autel, un grand tableau représente le Triomphe de S. François-de-Paule (1416-1507), fondateur de l’Ordre des Minimes. De part et d’autre, quatre scènes tirées de la vie de S. Dominique, par Olivotto Gastaldi (1934) : Dominique rend la vie à un jeune homme, il reçoit le Rosaire des mains de la Vierge, le ciel lui fournit un denier pour payer son passage, les apôtres Pierre et Paul lui remettent le bâton de pasteur et le livre des Ecritures sur les paroles : “Va et prêche!”